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Le Cri, interprété par Inès

Publication : (actualisé le ) par M. Bador

Le 21 juin marque officiellement le début de l’été. Partons donc du côté de la Norvège ..allons y découvrir un artiste qui dans sa palette utilise quelques couleurs chaudes et vibrantes pour nous dépeindre une réalité tout autre...

Le cri…

A l’âge de huit ans, Munch célèbre artiste norvégien, est victime d’une vrai tragédie : il perd sa mère atteinte de tuberculose puis un an après c’est sa sœur qui meurt de cette même maladie . La vie ne lui fait pas de cadeau il est lui même atteint de sévères rhumatismes. Il découvre la peinture à l’âge de 17 ans grâce à sa tante Karen.

Le cri est une œuvre expressionniste peinte en 1917 et volée en Norvège le 22 aout 2004 et heureusement récupérée en aout 2006 ! Au premier plan on voit un homme qui tient sa tête avec ses deux mains, les yeux et la bouche grande ouverte.
Il est vêtu de noir, il a l’air apeuré, affolé.

Au second plan, derrière lui deux hommes habillés de la même couleur ;
tout en noir. A coté d’eux on aperçoit la mer mais elle semble décalée sur la droite, et juste à gauche on voit quelques bateaux très fins. Au troisième plan il y a quelque chose de semblable au ciel sauf qu’il est fait de jaune, d’orange et de rouge, ce qui donne un côté terreux et lourd à l’atmosphère comme si il s’apprêtait à tomber, et exprime aussi un sentiment de tristesse.

Pour moi ce tableau retranscrit aussi un sentiment de peur, comme un cauchemar dans lequel le peintre est bloqué, enfermé dans ce monde si triste. Si on regarde bien les couleurs, elles sont ternes, froides il n’y a pas de vie, tout semble mort.
Les deux personnages flous habillés de noir peuvent être la personnification du souvenir douloureux de la mort de sa mère et de sa sœur , comme si il était hanté par ce souvenir passé. Ces deux personnages semblent en effet flous, s’ effacés au fur et à mesure...

Mais on pourrait émettre l’hypothèse que ce tableau représente aussi le cycle de la vie comme un poème, celui de la vie :

La vie est douce et nos corps s’évaporent dans ce monde en délinquance ou vous jouissez de la souffrance d’autrui. Un silence assourdissant dans mon âme hurle son cri, consumant mes ailes et voilant mon esprit.
Le cri est cette œuvre forte ou se mélange ciel et terre et se confondent mer et ciel.

Inès, 4ème A.

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